Ordre des ingénieurs du Québec : la publicité est-elle vraiment la réponse ?

Il est abondamment question des ingénieurs, quelques fois de l’Ordre des ingénieurs du Québec, à la commission Charbonneau chargée d’enquêter sur  l’octroi et la gestion des contrats publics dans l’industrie de la construction.

Tous nos principaux médias couvrent en direct les audiences de la commission principalement à l’aide de micromessages de Twitter. Parmi les journalistes/médias affectés à cette couverture, mentionnons @PaNormandin de La Presse, @IsabelleRicher et @MessierSRC de Radio-Canada, @monique_muise de The Gazette, @brianmyles du Devoir sans compter les fils Twitter des médias eux-mêmes et les nombreux-ses citoyen(ne)s qui commentent et relaient les micromessages des journalistes.

Ce commentaire a retenu mon attention :

Commentaire sur la mission de l'OIQ - Twitter

 

 

 

 

Or, je suis assidûment via mon TweetDeck les audiences de la commission et je n’ai jamais lu un micromessage de l’Ordre des ingénieurs du Québec et je n’en vois aucun avec le mot-clic #ceic sur leur compte Twitter. En contrepartie, l’OIQ diffuse présentement un message publicitaire : Ingénieur, l’engagement qui lui a d’ailleurs attiré le commentaire suivant sur Twitter :

Commentaire sur la publicité OIQ - Twitter

 

 

 

 

L’Ordre des ingénieurs du Québec devrait-il utiliser les réseaux sociaux et notamment Twitter pour promouvoir son message ? En tout cas, si on se fie aux dernières statistiques dévoilées par le Cefrio, les jeunes adultes choisissent Internet et les plus vieux, la télé. Il me semble que le choix de l’OIQ ne peut s’expliquer que si elle cible les 45 ans et plus … avec tous les risques et omissions que cela comporte.

Mise à jour

Dans une entrevue à Pas de midi sans info de Radio-Canada, le 26 mars 2013, monsieur Michel Nadeau, directeur général de l’Institut sur la gouvernance d’organisations privées et publiques, a été beaucoup plus catégorique :

La publicité de l’Ordre des ingénieurs, c’est un gaspillage, un gaspillage totalement inutile. … Je ne comprends pas l’agence de publicité qui les a conseillés dans cette démarche-là. Je crois qu’on est en pleine tempête, les bureaux d’ingénieurs … et lorsqu’on parle de transparence dans la publicité, c’est hilarant. Donc dans ce contexte-là, moi ej pense que c’est une grossière erreur.

This entry was posted in Analyses, opinions, Communications, Médias sociaux, PR, Publicité, Relations publiques, Réseaux sociaux. Bookmark the permalink.