Modèle de communication : de la hiérarchie à la wirearchie

L’approche descendante (“top-down”) est sans contredit le modèle de communication d’urgence le plus employé ; son principal avantage étant sans contredit que les messages-clés sont centralisés et contrôlés. Mais il a aussi ses limites quand les porte-parole sont nombreux et que l’opérationnalisation des messsages varie selon les régions. C’est le défi que posait la pandémie de grippe A (H1N1). Or selon La Presse, les dirigeants des établissements de santé auraient préféré une approche “qui aurait dû selon eux leur donner «davantage de latitude quant à la manière de gérer les opérations selon les régions»”.

Et si on avait privilégié la “wirearchie“, un concept mis de l’avant par Jon Husband qu’il définit ainsi :

a dynamic two-way flow of power and authority based on information, knowledge, trust and credibility, enabled by interconnected people and technology

Et si on avait appliqué ce même principe entre les dirigeants des établissements et la population ?

Ma sempiternelle mise en garde :

  1. J’ai participé à la formation des porte-parole du réseau de la santé à la communication en situation d’urgence ;
  2. Je rappelle qu’il est  威而鋼
    facile de refaire la partie, une fois qu’elle est terminée ;
  3. Je suis convaincu qu’il est possible de discuter sans compromis des enjeux tout en demeurant respectueux des personnes. Et c’est là règle que je m’imposerai et avec laquelle je vous invite à juger mes billets.
This entry was posted in H1N1, Opinions. Bookmark the permalink.