Curiosité du vendredi: Gopher, Veronica … les Firefox, Google des années 90

Gopher - VeronicaVoilà de quoi avait l’air “l’internet” quand je l’ai découvert au milieu des années 90 : une suite linéaire de noms de répertoires cliquables auxquels on accédait via Gopher .

Cette application permettait de consulter l’annuaire téléphonique de l’université, lire des textes en ligne, télécharger des fichiers binaires, faire des recherches par mots clés et des connexions à des serveurs Telnet. Les clients Gopher étaient au début en mode texte puis ont évolués vers le mode graphique. L’application évolua en une seconde version, dite Gopher+, avec des fonctionnalités supplémentaires convenant aux nouveaux clients en mode graphique. Le succès de cette application dépassa le cercle de l’université et gagna la totalité du monde universitaire relié à l’Internet, puis les administrations gouvernementales. Gopher devint un protocole Internet en mars 1993 et sa version évoluée, Gopher+, en décembre 1994…
Wikipedia

et le Google de ces années-là, c’était Veronica qui m’a d’ailleurs permis de décrocher mon premier contrat de veille : le marché des autobus dans le Sonoma County en Californie. Grâce à ces deux outils, j’avais été en mesure d’obtenir les noms des membres du comité de transport ainsi que les compte-rendus des réunions et tout ça, à partir de Montréal.

Bon, retenez un peu vos sourires et vous pouvez toujours aller sur gopher.floodgap.com pour tenter l’expérience.

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2 Responses to Curiosité du vendredi: Gopher, Veronica … les Firefox, Google des années 90

  1. Que de souvenirs!!! Ne va pas y lire que je tente de te relancer, tu m’as juste ramener le souvenir des babillards, avant-web, qu’on appelait BBS. J’avais installé l’un deux chez-moi, jeune marié, sur deux lignes de téléphone. Un casse-tête qui me coûtait les yeux de la tête et me les faisait les sortir aussi, les yeux, quand je recevais les factures ;-)

  2. Gilles Dauphin says:

    Comme je dis (trop) souvent : “Je me souviens”, c’est pas juste bon pour les plaques de “chars”.

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